Voilà un article de Romain Loury paru dans le journal de l'environnement du 26 janvier 2018 qui alimente la controverse concernant la compétition entre Apis mellifera et les autres pollinisateurs.

Ce n'est pas la première fois qu'apis mellifera est accusée d'avoir un impact négatif sur les autres pollinisateurs. Tout est une question de mesure... La concentration de plusieurs gros ruchers au même endroit doit effectivement avoir un effet important au niveau de la compétition alimentaire. 

Il vaut mieux limiter le nombre de colonies sur un secteur et établir un maillage du territoire raisonné.

Il ne faut cependant pas se tromper de cible. Les principales causes des pertes de pollinisateurs sont la dégradation importante de la biodiversité, les atteintes environnementales, les pratiques agricoles et la perte des qualités nutritives des pollens de plantes dûe au réchauffement climatique.

Apis mellifera et les autres pollinisateurs sont souvent complémentaires dans la pollinisation. Chacun d’entre eux a des capacités de butinage adaptées à chaque type de plante, les périodes de butinage et les températures de sortie sont  parfois différentes.  

Par contre, il est évident que certains virus ou maladies peuvent se transmettre d’Apis Mellifera aux autres pollinisateurs.

Il appartient donc à chaque apicultrice et apiculteur d’adopter un comportement responsable en refusant l’achat de reines ou d’essaims d’importation et en préservant l’abeille locale.

Pour lire l’article de Romain Loury, cliquez sur l’image.